
Fugit Amor is, without question, one of Rodin’s most beautiful compositions: the two straining bodies are combined in one perfect flowing movement.
This two-figure group, which appeared twice on The Gates of Hell, was inspired by Dante’s second circle of Hell, where he describes the eternal wandering of couples bound by their sin of forbidden love – and to which, Rodin brilliantly added a Baudelarian theme.
The fragrance FUGIT AMOR is a stunning representation of the contrast between the rough, thick, powerful aspect of a marble block and the transparency, its fragile, delicate aspect, as well as the extreme finesse revealed once the brut material carved. The explosive start with a crystalline facet, cold, almost frozen, evokes the transparency and the finesse of the marble. The heart, gradually warming up, recalls the emotions that burst and nourish the flame of a forbidden love.
The model of the painting is covered in mystery.
The portrait is possibly depicting Beatrice d’Este, wife of Ludovico Sforza; although, most critics and specialists agree that the beautiful woman posing is no other than Lucrezia Crivelli, the mistress of Ludovico.
The absolute femininity is reflected in this seductive composition – and all the different emotions evoked by it: the attraction, the fantasy, the charm, the desire, the tension, the concern, the thrill, the warmth, the grace, the seduction, the passion, the forbidden, the fear, the unattainable, the exaltation… A representation of the contrast between her apparent rigid attitude, almost cold, severe and the passion, the fervor, the warmth, the extreme tenderness hidden behind her look charged with contained emotions…
“Lord of Birds” known for accompanying Vishnu and Krishna in their fight against the evil, GARUDA is a very important figure frequently represented in the Hindu and Buddhist religions.
The gigantic Angkor temple site is today as “petrified” in the jungle that invaded the smallest stone and brick. The impressive ruins by their size, the profusion of vast temples and the richness that characterize them, are “living” witnesses of the strength and power of Khmer civilization.
An impressive number of Garuda sculptures ornate the temples of Angkor, the most remarkable representation being found in a gallery of Angkor Watt, its bas-reliefs being decorated with dozens of them. At the sundown, the gallery is bathing in the sunlight, all the statues appearing as covered in gold…
Bearing the name of the Sumerian Goddess of Gardens or Goddess of Plants, Nin-Shar is inspired by Babylon and its magnificent Hanging Gardens, one of the Seven Wonders of the Ancient World. Constructed by Nebuchadnezzar II, the ruler who gave Babylon its period of greatest fame, the famous gardens were conceived for his beautiful wife, Amytis, to remind her of the green hills and valleys of her homeland, she deeply missed.
Although one of the greatest civilizations achieving an unparalleled level of culture and knowledge for the period, Babylon kept a very “severe” trait, almost barbaric, its powerful society being built on conquests, expansions, tears and blood and ruled by great warriors.
“Nea” is the name of a splendid edifice near the Imperial palace, “Nea Iglesia”, built by Basil I, as the tangible symbol of this era of renewal, of “renaissance”, during the Golden Age of the Byzantine Empire.
Byzantium, at this period, is at the apogee of its grandeur, a veritable economic, cultural and religious center, impressing the rest of the world by its reaches, its arts and by the quality of life, veritable « douceur de vivre ».
« La Dame à la Licorne » est le titre moderne attribué à une série de six tapisseries anonymes, tissées avec de la laine et de la soie en Flandres et inspirées par des desseins provenant de Paris aux alentours de l’an 1500. L’ensemble, exposé au Musée de Cluny à Paris, est souvent considéré comme l’une des œuvres les plus grandioses du Moyen Age en Europe.
Cinq de ces tapisseries sont interprétées comme représentant les cinq sens – le gout, l’ouïe, la vue, l’odorat et le toucher. La sixième montre les mots “(À) Mon Seul Désir“. Le sens de ces mots reste obscur, mais il a été interprété comme symbole de l’amour ou de la compassion.
Le parfum MON SEUL DÉSIR est l’interprétation de ce conte magique, où le désir symbolise le sixième sens. L’élégance de cette composition est poussée à l’extrême, afin d’exposer une attraction fatale et une fascination absolue… ; un concert d’accords enveloppants vibre avec des sensations inouïs, ainsi réveillant un sentiment nouveau, indescriptible, brulant de désir…
La sculpture « Fugit Amor » est, sans conteste, l’une des plus belles œuvres de Rodin : les deux corps étirés et en tension se combinent et se fusionnent en un mouvement extrêmement fluide. Ce regroupement de deux figures, présent par deux fois sur La Porte de l’Enfer, a été inspiré par le seconde Cercle de l’Enfer de Dante où il décrit la déambulation éternelle du couple lié par le péché de leur amour interdit – et, auquel, Rodin ajoute, de façon brillante, un thème baudelairien.
FUGIT AMOR, le parfum, est une belle représentation du contraste entre l’aspect brut, épais et puissant du bloc de marbre et la transparence, l’aspect fragile et délicat, ainsi que la finesse, révélés une fois la pierre travaillée. Le départ explosive doté d’une facette cristalline, froide, presque de glace, évoque la transparence et la finesse du marbre. Le cœur, se réchauffant graduellement, rappelle les émotions non-contenues nourrissant la flamme d’un amour interdit…
Le modèle, anonyme, est couvert de mystère… Le portrait peut être celui de Beatrice d’Este, épouse de Ludovico Sforza. Néanmoins, la plupart des critiques et des spécialistes soutiennent que la belle femme qui pose est, sans doute, Lucrezia Crivelli, la maîtresse de Ludovico.
La féminité absolue se reflète dans cette séductrice composition – ainsi que toutes les émotions l’évoquant : l’attraction, la fantaisie, le charme, le désir, la tension, l’attention, l’excitation, la chaleur, la grâce, la séduction, la passion, l’interdit, la peur, l’inatteignable, l’exaltation… La parfaite représentation du contraste entre son attitude apparemment rigide, presque sévère, froide et la passion, la ferveur, la chaleur et la tendresse extrême, cachées derrière son regard chargé d’émotions contenues…
“Lord des Oiseau” connu pour avoir accompagné Vishnu et Krishna dans leur lutte contre le mal, GARUDA est une figure très importante fréquemment représentée dans les religions Hindou et Bouddhiste.
Le magnifique temple d’Angkor est aujourd’hui “pétrifié” dans la jungle qui a envahi chaque petite pierre et brique. Les ruines étonnantes par leur taille, la profusion des vastes temples et la richesse qui les caractérise sont des témoins vivants de la puissance et de la force de la civilisation Khmer.
Un grand nombre de Garuda décorent les temples d’Angkor, la plus impressionnante représentation se trouvant dans une des galléries du temple d’Angkor Vat, ses bas-reliefs étant sculptés avec des douzaines de représentations de la divinité. Au coucher du soleil, les rayons dorés inondent la galerie, plongeant le tout dans une mer d’or…
Portant le nom de la Déesse Sumérienne des Jardins ou des Plantes, Nin-Shar est inspiré par Babylone et ses magnifiques Jardins Suspendus. Construits par Nebuchadnezzar II, le régent qui a donné à Babylone sa période de grandeur, les fameux jardins ont été conçus, selon la légende, pour sa belle femme Amytis, en souvenir de ses terres natales.
Malgré son niveau de civilisation et de culture pour l’époque, Babylone a toujours gardé des traits sévères, presque barbaresques, sa puissante société étant construite par des conquêts, des expansions, des larmes et du sang et dirigée par des puissants guerriers.
“Néa” était le nom d’un splendide édifice dans la proximité du palace impérial, « Nea Iglesia », construit par Basil Ier en tant que symbole tangible de cette ère de renouvèlement, de renaissance à l’Epoque d’Or de l’Empire Byzantin. Byzance, à cette période, se trouve à l’apogée de sa grandeur, véritable centre économique, culturel et religieux, impressionnant le reste du monde par sa richesse, sa culture et la qualité de vie, véritable douceur de vivre.
A magnificent former Imperial city at the foothills of the snow-capped Atlas Mountains… What a better destination to celebrate an unforgettable honeymoon?
Under the bright sunlight, surrounded by the exciting murmur and the animation of its lively inhabitants, we follow a multitude of tortuous, fascinating and mysterious streets that take us straight into the heart of the “Red City”. And then, all of a sudden, all becomes silent… A silence from another world, announcing the arrival on a sacred land, away from all the agitation and animation we’ve known so far. Right in front of us, a magnificent door opens up: splendid, impressing, imposing, but yet so inviting…
We step inside this temple of beauty to discover a splendid “Ryhad” and its enchanting interior garden, hidden and protected by the majestic red walls of the ancient Medina. Is this real? Could this be heaven? Mesmerized, fascinated, we walk into the heart of this veritable sanctuary, captivating and entrancing us with its hypnotizing orange blossom scent embalming the air and the spirit…
There is no escape… we are now the prisoners of this majestic oasis, captive of its enchanting atmosphere and soon to become our very secret source of serenity and happiness. Discovered years back, our “red paradise” has kept intact its magical, never failing to amaze and to fascinate year after year…
Aqua Sextius, as in Sextius, the Roman Consul of the “Provincia”, who founded our dear Aix-en-Provence. The city of 100 fountains, home of our origins, where the time flows in the rhythm of its oh, so famous, thermal sources…
How can one not bow at the beauty of this city revealed by a splendid evening: this ideal temperature after a hot summer day, this small “place” enclosed by superb facades in typical ochre stone and caressed by the sun, as to sublimate the almost surreal green magnificent fountain that thrones in its center…
Surrounded by our dear friends gathered to celebrate our love and our union, we enjoy at its fullest this moment of tranquility, of generosity and of absolute well-being. Only the crisp sound of ice cubes in the glasses and the burst of joyous laughter mark the soft melody of the running water that slowly fills the sculpted basin, coupled with the murmuring of the centenary platens leaves all around us, as they are guarding our happiness… The soft breeze brings upon us the inimitable Mediterranean fragrances of the surrounding pine forests, or maybe are they brought straight from the heights of the beautiful Sainte-Victoire, aerial stony pyramid, so close as well…
It is truly her… her, Venice, revealing itself to our first avid regards as the unrestricted décor of a dream theater. High facades come out nude from the dark waters of the Grand Canal, slightly veiled by the mist of dawn, nude, but rapidly ornamented by the marble garlands of their bays. The three annunciating sounds of the ball will soon be heard; the costumed guests will animate the ballroom and the balconies with their multicolor embroideries and silks.
Will the day put an end to this magical night? In the penumbra, an interlacing of winding narrow streets and canals traversed by bridges. Hand in hand. Drunk with love. Drunk from dancing for so long. We wander through these labyrinths charged with history, trying to recover our spirits after this enchanted night: the long passageways of the magnificent palazzo we just quit, its ballrooms richly decorated, so beautiful under the lights of their gigantic suspended chandeliers.
The first signs of the dawn envelop the so well-called “Serenissima”. The rich and heavy perfume of precious wood and leather furniture, shone and polished by passing centuries, mix agreeably now with the pleasant and cocooning fragrances coming from the surrounding gardens, the humidity of the old stone and the lagoon that follows and surrounds us… We walk aimlessly… Dream or reality? It doesn’t really matter… Here we are in perfect harmony, we feel free, free to love each other, free to taste as one the same happiness… free to appreciate the instant… Every single gesture, no matter how simple, is now charged with profound significance.
Paris. Tender sunlight and bright fresh air of springtime. Saint-Germain. A pleasant noise of the conversations all-around floats over the café terrace. From her table, in perfect quietude, she watches the passers-by… when suddenly she observes this elegant silhouette, virile and relaxed, crossing the boulevard in front of her. They look at each other… They are captivated… It’s intense, magnetic… He approaches… keeps regarding her… A moment of inattention, the sidewalk missed… A false step he transforms rapidly in a gracious reverence, accompanied by this charming smile… a bit embarrassed, a bit amused… Everything lasts no more than one second, the handsome stranger walks away…
His passage leaves a void behind him, and this emptiness, daydreaming, she already fills it with wild and fascinating perfumes inspired by the picture of the young man… Fusions of subtle yet present scents, atypical but almost recognizable, a soft mix but virile at the same time, of a complete ambiguity and yet of an incredible simplicity: the very essence of a growing passion.
A delicate and refreshing breeze, in perfect accordance with the spring fragrances surrounding the terrace, brings her back to reality… She finally looks away from this sidewalk where the seducing silhouette escaped her insistent gaze…
Then, suddenly, the perfume of her reverie embalms the air, but rather real this time. The beautiful stranger turned around and approaches, also real. He plunges his regard into hers, he walks straight towards her.
Une ville Impériale au pied des somptueuses et majestueuses montagnes de l’Atlas… quelle meilleure destination pour célébrer une mémorable lune de miel?
Sous un puissant soleil, entourés par le murmure et l’animation de ses joyeux habitants, nous nous laissons portés par une multitude de petites rues tortueuses et fascinantes, qui nous amènent au Cœur de la mystérieuse « Ville Rouge ». Et là, soudainement, tout s’arrête, tout devient silencieux… Un silence d’un autre monde, annonçant notre arrivée dans ce sanctuaire, à l’abri de l’agitation environnante. Comme par magie, une magnifique porte s’ouvre devant nous : splendide, impressionnante, imposante, mais si accueillante…
Emus, fascinés, nous entrons dans ce temple de la beauté, afin de découvrir le splendide Riad et son superbe jardin, caché et protégé par les majestueux murs rouges de la vieille Medina. Est-ce réel ? Sommes-nous au Paradis ? Enchantés, fascinés, nous nous avançons au cœur de ce véritable joyaux, où le parfum narcotique des orangers en fleur, qui embaument l’air et l’esprit, nous hypnotise… On ne peut plus s’échapper… Nous sommes maintenant prisonniers de cette majestueuse Oasis, captifs et conquis à jamais par ces lieux magiques, notre propre « Paradis Rouge », véritable source de paix et de sérénité.
Aqua Sextius. Sextius, le Consul romain de la « Provincia », qui fonda notre Aix-en-Provence. La ville aux 100 fontaines, ville de nos racines où le temps s’écoule au rythme de ses eaux si légendaires …
Comment ne pas succomber à la beauté de cette ville, en cette splendide fin d’après-midi : cette température idéale après une chaude journée d’été, cette petite place bordée de magnifiques façades en pierre ocre si caractéristique, que le soleil vient caresser comme pour sublimer le vert presque irréel de la fontaine qui trône en son centre …
Entourés de nos amis réunis pour célébrer notre amour et notre union, nous savourons cet instant de quiétude, de partage et de parfait bien-être. Seul le bruit des glaçons dans les verres et quelques éclats de rire viennent ponctuer le doux bruit de l’eau qui s’écoule paisiblement dans la vasque sculptée et le tintement des feuilles des platanes centenaires qui nous entourent et qui semblent veiller à notre bonheur … La brise légère fait ressortir des enivrantes senteurs méditerranéennes des pinèdes environnantes ou peut-être amenées des hauteurs de la belle Sainte-Victoire, aérienne pyramide rocheuse, si proche elle aussi …
C’est bien Elle….Elle, Venise, qui se révèle à nos premiers regards avides comme le décor sans limite d’un théâtre de rêve. Hautes et claires façades surgissent nues de l’eau sombre du Grand Canal, à peine voilées de brumes matinales, nues mais déjà parées de la dentelle de marbre de leurs baies. Les trois coups annonciateurs du bal vont bientôt retentir ; les convives costumés animeront la salle et les balcons de leurs brocarts et soies multicolores.
Le jour l’emportera-t-il enfin sur la nuit ? Dans la pénombre, lacis tortueux de ruelles, de canaux enjambés par des ponts. Main dans la main. Ivres d’amour. Ivres d’avoir si longtemps dansé. Nous déambulons dans ces labyrinthes chargés d’histoire, pour tenter de retrouver nos esprits après cette nuit féérique : les longs couloirs du magnifique palazzo que nous venons de quitter, ses salles de bal richement décorées, si belles sous les feux de leurs gigantesques lustres suspendus.
L’aube commence à s’étendre sur la Sérénissime, la bien nommée. Les riches et lourdes senteurs des meubles anciens en bois précieux, cirés et polis par les siècles, des chaises capitonnées de cuir, viennent se combiner maintenant aux douces senteurs qui émanent des jardins que nous croisons, de l’humidité des vieilles pierres et de cette odeur délicieusement piquante de la lagune qui nous suit et nous enveloppe… Nous déambulons au hasard.
Rêve ou réalité ? Peu importe… Ici nous sommes en harmonie parfaite, nous nous sentons libres, libres de nous aimer, libres de goûter à l’unisson le même bonheur…libres d’apprécier l’instant… Chacun de nos gestes, aussi simples soient-ils, ont mêmes paroles.
Paris. Une fin de matinée. Tendresse du soleil et transparence de l’air. Saint-Germain. La rumeur des conversations flotte au-dessus de la terrasse du café. Assise à sa table, ses yeux se perdent d’un passant à l’autre… mais voilà qu’ils se figent. A qui appartient cette virile silhouette, élégante et désinvolte, qui traverse le boulevard devant elle ? Leurs yeux se rencontrent… C’est intense, magnétique… Il s’approche, leurs regards toujours enlacés… Un moment d’inattention, la marche du trottoir manquée… Un faux pas qu’il transforme rapidement en une révérence gracieuse, accompagnée de ce charmant sourire… un peu embarrassé, un peu amusé… Le tout ne dure qu’une seconde, le bel inconnu s’éloigne…
Son sillage laisse un grand vide derrière lui, et ce vide, songeuse, elle l’emplit déjà de folles et fascinantes senteurs inspirés de l’image du bel homme… Fusion d’arômes à la fois subtils mais présents, atypiques mais presque reconnaissables, un mélange doux mais viril à la fois, d’une ambiguïté totale et pourtant d’une simplicité insolite : l’essence même de la passion naissante.
Une brise fraîche et délicate ramène à la réalité, remplissant l’air d’une fragrance séduisante qui s’accorde parfaitement aux senteurs printanières qui entourent la terrasse… Elle se détourne enfin de ce lointain trottoir où la silhouette a échappé à l’insistance de son regard…
Alors, soudain, les mêmes effluves de rêve viennent embaumer l’air, mais bien réelles cette fois. Le bel inconnu est revenu sur ses pas, bien réel lui aussi, il plonge son regard dans le sien, il se dirige droit sur elle.
She’s back! I can guess her presence behind me by the clacking sound of her high heels on this legendary Lexington Avenue… I turn, and it is her, indeed, with her determined walk, her tall silhouette more real than ever… Pleasure for the eye, trouble for the soul…
A mysterious aura accompanies this almost immaterial apparition while walking, so beautifully, so elegantly… Who is she? Where is she coming from? A divinity descended from a different world? An animated sculpture carved by the tools of what genius? The perfect image from a silent dream, if it wasn’t for the regular percussion of her stilettos…
As in a spontaneous homage, the crowed steps aside to let her pass… Heads turn… Is she aware of it? Nothing indicates it. She seems ignoring the passers-by, her expression is serene, her regard soft but determined… Was that the shadow of a smile floating on her lips? Royal, superb, her image fades away, vanishes. Nevertheless, she offered me the most attaching gift: her unforgettable perfume. On her magical path she left the trace of a subtle fragrance, yet imposing… an obsessive, rare perfume that floats, nostalgically, like the memory of a Lost Paradise.
Dream or reality? Enthusiasm or despair? All she did was to pass by… The contouring of her figure and the sound of her high heels marked my spirit… I now invoke my luck, hoping that one day I will cross again her magnificent allure on this same legendary avenue…
Her image disappeared, but during her short passage she offered me the most attaching of memories: her perfume…
Elle est de retour ! Je la devine au claquement de ses talons, derrière moi, sur la légendaire Lexington Avenue… Je me retourne, c’est bien elle, sa démarche résolue, sa haute silhouette plus évidente que jamais… Eblouissement des yeux, émoi du cœur.
Une aura de mystère accompagne cette apparition d’une légèreté presque immatérielle, son pas d’une telle aisance qu’il semble ne pas toucher le sol. Une divinité descendue d’un autre monde ? Une sculpture animée sortie du ciseau de quel génie ? L’image d’un rêve muet, ne serait-ce la régulière percussion de ses hauts talons…
En hommage spontané, la foule s’écarte et se fige à son passage… Des têtes tournent… En a-t-elle seulement conscience ? Rien ne l’indique. Son œil semble ignorer les passants, son expression est sereine, son regard doux mais déterminé, peut-être l’ombre d’un sourire qui flotte sur ses lèvres? Royale, superbe, son image s’éloigne, disparaît, mais dans son sillage sidéral elle a laissé une trace… La trace d’un parfum discret mais qui s’impose à tous, ce parfum si rare qui flotte, nostalgique, comme un souvenir du Paradis Perdu.
Rêve ou réalité ? Enthousiasme ou désespoir ? Elle n’a fait que passer. Le dessin de sa silhouette et le claquement de ses talons ont disparu… Mais j’ai foi dans son retour, je sais qu’un prochain jour son élégance aérienne traversera de nouveau cette même avenue. Son image s’est évanouie, mais elle m’a offert au passage le plus attachant des souvenirs : son parfum.